Emission : Femmes dirigeantes – Des progrès, mais encore?

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L’émission en quête de sens de Radio Notre Dame présentée par Marie-Ange de Montesquieu a reçu quatre intervenantes pour tenter d’expliquer pourquoi, aujourd’hui, si peu de femmes sont cheffes d’entreprise en France.

Esther Ribaut, Gisèle SZCZYGLAK, Brigitte Jorge-Topenat et Viviane de Beaufort ont exprime leur vision pour analyser les comportements de notre société.

Viviane de Beaufort : « Un certain nombre de femmes décide de ne pas monter les marches du pouvoir… elles considèrent que dans les sphères dirigeantes des grandes entreprises, l’exercice du pouvoir est quelque chose de nocif voire de toxique. » Viviane de Beaufort

Esther Ribaut RIBAUT : « Je ne me suis jamais posé la question de savoir est-ce que j’avais envie d’être ingénieur pilote… ce que je voyais en fait, c’était un moyen de pouvoir accéder à une autre classe sociale, et c’est ça qui me faisait rêver. »

« On ne nous a pas appris à gérer à la fois la famille de la manière dont j’ai envie de la gérer et en même temps gérer mon poste sur lequel il y a des exigences et on m’attend… j’aimerais qu’on arrête de regarder en fait uniquement son genre et qu’on prenne conscience que derrière, c’est 72 % des tâches parentales qu’elle gère, 62 % des tâches domestiques, et si elle n’est pas proche aidante. »

Gisèle SZCZYGLAK docteur en philosophie politique , experte en mentoring de la carrière des femmes. fondatrice du Cercle des Subversives, à partir de son ouvrage Subversives: Ou l’art subtil de n’être jamais là où l’on vous attend (2021), dans lequel la subversion est présentée comme le meilleur outil pour que les femmes détournent à leur avantage les règles sociétales imposées.

« Les femmes rentrent dans des maisons dont elles n’ont pas été les architectes… c’est très difficile de comprendre où sont les murs porteurs, quelles sont les règles du jeu, et elles rentrent souvent de manière isolée et éparpillée. […] La subversion est le moyen ultime, le geste suprême, l’arme fabuleuse de la libération et du renversement d’un ordre étouffant et sclérisant dans lequel les femmes ne peuvent déployer toute la richesse de leur humanité. » Gisèle SZCZYGLAK

Brigitte Jorge-Topenat, CEO Cirpack, Bordeaux IT au féminin: « Il faut vraiment travailler sur le fond dès le plus jeune âge pour inciter les filles à s’intéresser à tout… à ne pas les genrer dès le début en disant les petites filles savent lire et les garçons font de l’informatique. » Brigitte Jorge-Topenat

« Il faut travailler ensemble… hommes et femmes même combat, travaillons ensemble pour plus de mixité. La société a besoin de plus de mixité parce que la position de la femme va apporter énormément de choses à la société. »