Pourquoi la start-up nation ne partage pas le gâteau avec les femmes ?

Solenne Bocquillon-Le Goaziou, CEO de la start-up Soft Kids, membre du club génération startuppeuse

 Ceo de la start-up Soft Kids

Start-up & Investisseurs : on n’est pas là pour partager le gâteau mais pour le faire grossir !

Les femmes osent, ont de l’ambition, des business plans solides, une rentabilité opérationnelle de 8 % (contre 5,7 % pour les entreprises dirigées par des hommes). Le problème ne vient pas d’elles mais de cet écosystème qui ne s’intéresse pas à ce qu’elles font parce que les entreprises qu’elles créent ne répondent pas à leur cahier des charges habituel en termes de secteurs d’activité, de business models et de matrice de rentabilité. C’est tellement plus facile de rester sur ce que l’on connaît, de ne pas prendre trop de risque finalement !

Alors au lieu de pointer les femmes et de leur dire OSEZ, je dirais plutôt au ‘CAPITAL VENTURE” d’arrêter l’auto-censure et d’OSER se lancer dans de nouvelles aventures en intégrant de nouveaux secteurs et ainsi permettre au gâteau de grossir ! Et sinon, moi c’est Solenne, j’ai 43 ans, je suis une ancienne DRH à l’international, maman de 3 garçons, ma start-up c’est Soft Kids, elle a été sélectionnée par Challenges dans les 100 start-up Françaises où investir, alors même que les investissements EDTECH dans le scolaire (K12) représentent 0,11% des levées de fonds en 2021. On en parle ?

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