En 1989, Gérard de La Martinière, avait provoqué un tollé avec cette phrase : «La Bourse n’est pas faite pour la veuve de Carpentras qui passe un ordre tous les dix ans.»
de fait, l’actionnariat individuel chute de 7 millions à 4 millions entre 2008 et 2016…
En mars 2017, un sondage de Kantar TNS, effectué chaque année depuis 2008 auprès de 12.000 Français âgés de 15 ans et plus, semblait traduire un nouveau frémissement de l’actionnariat individuel : 7,6% de l’échantillon représentatif contre 6,2% en 2016.
Comme chaque année, nous avons envoyé notre questionnaire à l’ensemble des sociétés de l’indice SBF 120 et 60 ont répondu…
La comparaison des réponses dénote un effritement d’une année sur l’autre: 32% du capital d’Air Liquide, au dernier pointage, contre 33% en 2017, BNP Paribas : 3,6% du capital contre 4,4% l’an dernier,Saint-Gobain, de 7,1% à 6,6%,Total, 7,9% à 7,6%. Etc.
La part du capital détenue par les salariés semble, elle aussi, s’être effritée, mais reste plus stable…
Dans ce contexte la réflexion sur la démocratisation actionnariale et incidemment, par exemple la virtualisation des assemblées générales, mais aussi le questionnement sur plus de transparence (conventions réglementées, say on pay etc) est crucial.
Attirer de nouveaux actionnaires plus jeunes et formés? rednre attrayant ces placements? Eviter la confiscation du pouvoir de vote des salariés actionnaires et etendre l’actionnariat salarié? Proposer des vehicules multiples où un salarié peut investir dans ue société partenaire? autant de pistes à creuser alors même qu’a mon grand regret le PEA Jeune ne verra pas le jour VDB