Fractures entre Générations ou resilience de l’Humanité?

 

Les générations X, Y, Millenium… se succèdent. Mais que cache ce mouvement ? 4 fevrier 2018 in 

UP’ Magazine

Un article for intéressant sur les fractures supposées entre Générations X,Y,Z etc et …la réalité d’un monde de demain totalement impossible à anticiper mais qui dans tous les cas de figure devra mobiliser l’ensemble des HUMAINS!

Je vous encourage fort à lire attentivement cet article fort interpellant.
Mes clés de lecture
L’auteurE tente d’expliquer pourquoi on coller ainsi des étiquettes : X, Y, Z… aux Générations sachant qu’il n’y a pas d’homogénéité systématique de comportements au sein de chacune d’entre elles?
Elle décline des points communs qui sont connus:  aspiration  à une qualité de vie et conception du travail comme modalité d’épanouissement et la tendance au « co »(que j’appelle aussi le « share ») partage des infos, des ressources pour obtenir des biens , mode de travail collectif, réflexe d’open data … Besoin de recréer du lien social. Elle explique que la véritable différence c’est que ces aspirations sont partagées par un grand nombre, du fait du web amplificateur.
Et de souligner que « la véritable rupture anthropologique est le lien de transmission  inversé car …les plus jeunes sont plus agiles que les plus seniors… » Cependant cette agilité sur les RSS a  » un prix à payer: rechercher une information sur le web  nous fait perdre les réflexes des recherches plus physiques mobilisant notre mémoire visuelle. La lecture au travers de livres  implique davantage la mémoire et les prises de notes conduisent à davantage se souvenir. Résultat : agiles des pouces mais moindres capacités réflexives ».
Elle alerte surtout sur le risque  » pour les générations Y et suivantes de se retrouver rendues obsolètes par l’IA et les robots »…posant  la question de l’avenir du travail, dans le cas où les robots vont prendre de manière massive une grande partie des emplois et pas uniquement ceux les moins qualifiés. Or, l’activité professionnelle apporte des interactions sociales, donc du lien, du sens…Que va-t-il rester lorsque nous serons tous, seuls, chez nous?
Je pense alors au roman de science-fiction Le Meilleur des Mondes  qui m’avait distrait il y a 35 ans, et me terrifie aujourd’hui, lorsque je le relis
 ET de questionner : que voulons-nous comme avenir ? Quelle va être notre humanité dès lors que l’IA est indépendante ? Comment éviter un eugénisme de grande ampleur ? … Comment débattre sans tomber dans les pièges des images binaires ? Et …repenser le travail face à cette évolution d’humanité dont nous ne savons rien.
ET d’appeler à « notre intelligence humaine à réveiller notre résilience d’espèce » ? A notre capacité à  » tisser, à l’instar du vivant avec la biodiversité de toutes les espèces du vivant et toutes les composantes de notre humanité : peuples et générations. »