Vie sociale, hyper-spécialisation professionnelle, performance : et si la vie d’aujourd’hui nous en demandait trop ?

Autopsie de la génération burn-out

C’est quand on arrive enfin à s’arrêter de courir qu’on a cette révélation : mon dieu quel bonheur ces jours improductifs. Quel soulagement de retrouver la liberté d’errance de l’esprit, la légèreté de pouvoir simplement être sans rien prévoir. On se rend alors compte petit à petit que le son de son propre esprit renaît. On “s’entend” penser, à nouveau. Il faut réapprendre à converser avec soi-même, doucement, avec des heurts et des ratés, comme un bébé qui apprend à marcher. La génération burn-out est aussi celle du réapprentissage d’une certaine forme d’intelligence et d’humanité que la frénésie moderne nous a désappris.

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